A l'heure actuelle, la police scientifique utilise de plus en plus d’outils et de techniques numériques pour résoudre des enquêtes. Grâce à toutes ces techniques telles que la vidéo surveillance et l’utilisation des téléphones portables, la police est en moyen de faire progresser ses enquêtes. Mais ces nouveaux éléments pour les enquêteurs ne permettent pas de résoudre des affaires à eux seuls. En effet, dans le cas de la vidéo surveillance, elle ne constitue pas de preuve légale aujourd’hui en France. L’analyse des vidéos ou le travail des photos n’ont pas de poids pénal dans le cadre d’une enquête. Ce travail permet seulement de constituer des indices supplémentaires pour la résoudre, à condition que des preuves “reconnues“ soient trouvées.  Ces preuves “reconnues“ seront des indices plus classiques trouvables sur des scènes de crimes ou des domiciles de suspects, tels que des traces d’empreintes ou de sang et la balistique. Ainsi, lors d’une enquête de la police scientifique, les indices à proprement dit sont indispensables à son avancée et sa résolution, même la révolution numérique que nous pouvons connaître aujourd’hui oblige la police à s’adapter.